L'histoire de Dijon

Le musée de la Vie bourguignonne donne une part belle à l'histoire économique de Dijon. Grâce à la « Rue du temps qui passe » et à la reconstitution de onze anciennes boutiques, ou au travers le passé industriel illustré par des affiches publicitaires et des objets produits, Dijon de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle revit sous nos yeux.

 

Les commerces dijonnais

En activité entre 1886 et 1991, ces commerces reflètent le contexte économique d'une ville en plein essor. La municipalité de l'époque organise la vie commerciale en construisant notamment la Halle Ballard (marché) ou en instaurant une réglementation selon laquelle les étals doivent rentrer à l'intérieur des boutiques afin de dégager la rue. Les boutiques s'ouvrent avec de grandes devantures où les articles prennent place pour susciter l'envie et attirer le regard du passant.

De la pharmacie au salon de coiffure, de l'épicerie à la biscuiterie, en passant par la blanchisserie, le marchand de jouets ou la boucherie, la rue d'autrefois nous plonge au cœur de l'histoire de Dijon.

 

 

Les industries

Parallèlement à l'ouverture du canal de Bourgogne (1834), à l'installation de la gare (1853) et à la création d'une Chambre de commerce (1852), une première génération d'industriels insuffle un élan de dynamisme qui se traduit par une vie industrielle dense dès 1875. Les entreprises telles que Cottereau, Terrot, (producteurs de la Petite Reine) ; Lanvin, Pernot, (chocolatier et biscuitier) ; Garnot, (producteur d'encres) s'installent à Dijon, offrent un emploi et un cadre de vie à de nombreux habitants et rayonnent hors de la cité.

 

 

Les affiches publicitaires

L'histoire économique de Dijon est largement illustrée par l'importante collection d'affiches publicitaires conservée au musée. Images joyeuses et gaies, parfois insolentes, les affiches animaient les rues de la ville et proposaient aux passants de les soustraire un instant à leurs préoccupations quotidiennes en les transportant dans un monde de rêve et de poésie.

Œuvres d'inconnus ou d'artistes reconnus tels que Cheret, Tamagno ou Capiello, « Le Fleur des neiges » des biscuits Pernot, les ombrelles et parapluies de la Grande parasolerie Darcy, « La framboisette » de l'entreprise Desgrange...,nous emportent dans l'atmosphère de la ville d'antan.