Lorsque Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin débute sa collecte, en 1880, les costumes régionaux, véritables indicateurs d'informations identitaires, sont déjà menacés. Le musée présente un choix non exhaustif des costumes portés spécifiquement les jours de fêtes par les classes rurales aisées du sud de la Bourgogne (Bresse, Mâconnais, Tournugois).
Le costume féminin
En drap ou en soie, agrémentée de dentelles et de galons colorés, la robe, qui s'achemine jusqu'aux pieds, est indissociable du devantier (tablier). La tradition veut que le corps se cache : des mitaines, des gants ou les manches longues du corsage du dessous couvrent les avant-bras tandis que le décolleté se pare de gorgerettes (pièce de tissu ornementée de broderies en perles et paillettes), de collerette ou de châle.
Le costume masculin
Une fois devenu adolescent, le jeune homme quitte ses culottes courtes pour le pantalon. Sur sa chemise, les jours de semaine, la biaude (blouse bleue ample) est indispensable tandis que le couvre-chef, de paille ou de feutre termine sa silhouette.
La particularité des coiffes
L'impressionnante collection de coiffes illustre le travail des dentellières, des repasseuses et autres couturières ainsi que l'usage de ne pas « sortir en cheveux ». Dissimuler en majeure partie les cheveux sous cet élément du costume est de rigueur : à 2, 3 ou 4 pièces, à fond plissé ou de broderie blanche, à 1 ou plusieurs rangs de dentelle, la coiffe évolue selon la « région » où on la porte et indique le statut et l'âge de la femme qui la revêt.
A découvrir absolument !