L'histoire du musée

Le rez-de-chaussée du musée présente des collections ethnographiques de la Bourgogne rurale du XIXe siècle. Une grande partie de ces collections provient de la passion d'un homme, Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin. Il consacre une grande partie de sa vie à la sauvegarde des usages de sa région natale.

 

 

Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin

Né à Tournus en 1856, juriste de formation, Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin prend conscience de l'évolution des mœurs et des techniques qui rend certains objets désuets. Ainsi dès 1875, il collectionne des lampes à huile qui viennent d'être remplacées par l'éclairage au gaz. En 1877, après un héritage, Perrin de Puycousin quitte le barreau d'Aix-en-Provence et rentre dans sa ville natale. C'est à cette époque que commence sa collecte systématique dans la campagne bourguignonne dont la moisson la plus ample se situe entre 1880 et 1920.

En 1935, la ville de Dijon reçoit de Perrin de Puycousin, une donation de meubles, équipements domestiques et costumes régionaux. L'acte de donation prévoit d'installer les collections dans l'Hôtel Aubriot, 40 rue des Forges. Perrin de Puycousin installe lui-même le musée qui porte son nom. A sa mort, en 1949, le musée est rattaché au Musée des Beaux-Arts de Dijon.

 

Un nouveau lieu

En 1970, devant l'état de détérioration des collections, les portes du musée Perrin de Puycousin se ferment pour quelques années. Un nouveau lieu d'exposition est déterminé : le cloître des Bernardines, 17 rue Sainte-Anne. La galerie Perrin de Puycousin ouvre ses portes en 1985 et permet de remettre à l'honneur les collections de la Bourgogne rurale du XIXe siècle collectées un siècle auparavant par Maurice Bonnefond Perrin de Puycousin.

 

  • Perrin de Puycousin

    coll. MVB

  • L'inauguration du premier musée

    © Asselineau

  • Une muséographie immersive

    © Asselineau

  • L'entrée de l'hôtel Aubriot au début du siècle

    coll. MVB